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À la mort du président Idriss Déby Itno en avril 2021, après trente et un ans d'un pouvoir exercé de manière autocratique, de nombreux Tchadiens ont nourri l'espoir d'un sursaut démocratique, misant sur des avancées en matière de gouvernance politique et institutionnelle. Mais cet espoir a été brutalement douché. La succession dynastique, imposée à marche forcée par son fils Mahamat Idriss Déby, au prix de centaines de vies humaines et au mépris de la parole donnée, de la Constitution et des normes juridiques internationales, a scellé le désenchantement. Le sombre bilan de la première année du…mehr

Produktbeschreibung
À la mort du président Idriss Déby Itno en avril 2021, après trente et un ans d'un pouvoir exercé de manière autocratique, de nombreux Tchadiens ont nourri l'espoir d'un sursaut démocratique, misant sur des avancées en matière de gouvernance politique et institutionnelle. Mais cet espoir a été brutalement douché. La succession dynastique, imposée à marche forcée par son fils Mahamat Idriss Déby, au prix de centaines de vies humaines et au mépris de la parole donnée, de la Constitution et des normes juridiques internationales, a scellé le désenchantement. Le sombre bilan de la première année du mandat sans doute appelé à durer de Mahamat Idriss Déby enterre les dernières illusions du peuple tchadien. Faut-il en venir à regretter le père ? La question n'a rien de rhétorique au Tchad. Dans une série de tribunes publiées dans le journal en ligne Ialtchad, contemporaines de cette période de transition, Abdoulaye Mbotaingar livre une analyse rigoureuse d'un régime où le pouvoir présidentiel se conçoit avant tout comme une affaire personnelle, voire familiale. Il aborde, entre autres, la relation particulière à la France, la déliquescence des institutions et du personnel politique, la prédation des ressources publiques et la marginalisation d'une partie de la population. La justesse rétrospective de ces analyses, confirmée par les faits, leur confère une valeur analytique forte. Elle justifie pleinement leur publication en volume, assortie d'une mise en perspective et des enseignements, pour mieux comprendre les rouages du système Déby. With the death of President Idriss Déby Itno in April 2021, after thirty-one years of autocratic rule, many Chadians nurtured the hope of a democratic revival, counting on progress in political and institutional governance. But this hope was brutally dashed. The dynastic succession, imposed by force by his son Mahamat Idriss Déby, at the cost of hundreds of lives and in contempt of his word, the Constitution, and international legal norms, sealed the disillusionment. The grim record of the first year of Mahamat Idriss Déby's undoubtedly long term buries the last illusions of the Chadian people. Should we come to regret the father figure? In Chad, the question is far from rhetorical. In a series of opinion pieces published in the online newspaper Ialtchad during this period of transition, Abdoulaye Mbotaingar offers a rigorous analysis of a regime where presidential power is conceived primarily as a personal, even familial, affair. He addresses, among other things, the special relationship with France, the decay of institutions and political personnel, the plundering of public resources, and the marginalization of a segment of the population. The retrospective accuracy of these analyses, confirmed by events, lends them significant analytical value. This fully justifies their publication in a single volume, accompanied by contextualization and lessons learned, to better understand the workings of the Déby system.