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Dion Chrysostome était membre de la Seconde Sophistique, un mouvement intellectuel du début de l'époque impériale dans le monde gréco-romain. Malgré son nom, la Seconde Sophistique n'avait pas grand-chose à voir avec la Sophistique originale du Ve siècle av. J.-C., dont les membres étaient des intellectuels de premier ordre à tendance idéologique démocratique. Au contraire, Dion et les autres membres de la Seconde Sophistique étaient plutôt des intellectuels de second ordre aux idées conformistes. Dion était toutefois un brillant rhétoricien et un homme plus humain envers les classes…mehr

Produktbeschreibung
Dion Chrysostome était membre de la Seconde Sophistique, un mouvement intellectuel du début de l'époque impériale dans le monde gréco-romain. Malgré son nom, la Seconde Sophistique n'avait pas grand-chose à voir avec la Sophistique originale du Ve siècle av. J.-C., dont les membres étaient des intellectuels de premier ordre à tendance idéologique démocratique. Au contraire, Dion et les autres membres de la Seconde Sophistique étaient plutôt des intellectuels de second ordre aux idées conformistes. Dion était toutefois un brillant rhétoricien et un homme plus humain envers les classes populaires. Dans son oeuvre volumineuse qui nous est parvenue, il s'est servi de son cynisme et de son stoïcisme pour construire, entre autres, une idéologie de l'esclavage et de la liberté comme conditions spirituelles et ésotériques de l'esprit. Ses discours présentent donc moins d'intérêt en tant que sources d'histoire sociale. Ses opinions ont influencé les Pères chrétiens, les aidant ainsi à construire leur théorie sociale et philosophique. Ce livre pourrait donc intéresser les personnes qui souhaitent s'informer sur l'histoire de l'idée de l'esclavage, en particulier au Ier et au IIe siècle après J.-C.
Autorenporträt
Mantas, Konstantinos Historien. Il est diplômé du département d'histoire et d'archéologie de l'université de Ioannina, en Grèce. Il a terminé ses études supérieures à la faculté de lettres classiques et d'histoire ancienne de l'université de Bristol, où il a obtenu une maîtrise en histoire ancienne (1991) et un doctorat dans la même discipline.