Contrairement au sens commun, l'athéisme chez Feuerbach et Nietzsche ne doit pas être compris comme une négation ou un rejet pure et simple de Dieu, mais comme une méthode dynamique débouchant sur une proposition positive destinée à construire après l'athéisme. La négation de Dieu n'est pas une fin, mais un moyen pour viser une nouvelle éthique. L'athéisme dans le philosopher Feuerbachien et Nietzscheen n'empêche pas la croyance en d'autres formes de pensées abstraites où d'émotions mystiques. Le religieux et l'athéisme ne sont donc pas forcément opposés, en ce sens que les systèmes athées peuvent ne mettre en cause que le caractère transcendant du religieux ou du spirituel et le conserver sous d'autres formes immanentes. La religion quant à elle est conçue ici comme une attitude fondamentale pour laquelle la notion de Dieu transcendant n'est pas nécessaire. L'athéisme religieux ou spirituel n'abolit pas la religion et la croyance mais lui donne un contenu plutôt humain.
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