Cet ouvrage examine de manière empirique l'impact des dépenses de santé publique sur les résultats sanitaires au Kenya, un sujet qui intéresse les décideurs politiques et qui fait l'objet de débats et de priorités majeurs pour de nombreux gouvernements, dans le contexte de l'amélioration de la qualité des soins de santé. Cette étude utilise des données chronologiques pour la période 1975-2008 et deux indicateurs de résultats sanitaires, à savoir : le taux de mortalité infantile (pour 1 000 naissances vivantes) et le taux de mortalité des moins de cinq ans (pour 1 000 naissances vivantes) comme variables dépendantes, et le nombre de professionnels de santé, les dépenses de santé publique, le taux d'urbanisation, les dépenses de santé publique en pourcentage du produit intérieur brut, le taux d'alphabétisation des femmes et la couverture vaccinale contre la rougeole comme variables indépendantes. En combinant l'approche de maximisation de l'utilité et celle de la production de santé développées par Grossman (1972), les résultats révèlent que, bien que beaucoup préconisent une augmentation des dépenses de santé, celle-ci n'a pas d'incidence sur les résultats sanitaires au Kenya. Les facteurs les plus importants pour les résultats sanitaires au Kenya sont le nombre de professionnels de santé, la part du PIB consacrée à la santé, le taux d'alphabétisation des femmes et la couverture vaccinale.
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