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Dans "Le Magnétiseur" de Frédéric Soulié, l'intrigue se déroule autour de discussions philosophiques et mystiques sur les rêves et le magnétisme, au sein d'un cercle familial. Le récit s'ouvre sur une soirée où le vieux baron, sa fille Maria, Ottmar, et le peintre Franz Bickert échangent sur la nature des rêves. Ottmar défend l'idée que les rêves sont des manifestations spirituelles, comparables à l'effervescence du champagne, tandis que le baron reste sceptique, les considérant comme de simples illusions. Le baron partage une expérience troublante de sa jeunesse, impliquant un major…mehr

Produktbeschreibung
Dans "Le Magnétiseur" de Frédéric Soulié, l'intrigue se déroule autour de discussions philosophiques et mystiques sur les rêves et le magnétisme, au sein d'un cercle familial. Le récit s'ouvre sur une soirée où le vieux baron, sa fille Maria, Ottmar, et le peintre Franz Bickert échangent sur la nature des rêves. Ottmar défend l'idée que les rêves sont des manifestations spirituelles, comparables à l'effervescence du champagne, tandis que le baron reste sceptique, les considérant comme de simples illusions. Le baron partage une expérience troublante de sa jeunesse, impliquant un major mystérieux dont les comportements étranges et les rumeurs de pouvoirs surnaturels ont marqué son esprit. Cette histoire suscite des réflexions sur le magnétisme, une science controversée à l'époque, qui prétend influencer les rêves et la santé par des forces invisibles. Franz Bickert, avec son humour, propose une théorie plus terre-à-terre, suggérant que les rêves sont le reflet de nos expériences et de notre imagination. Le récit se termine sur une note légère, avec la préparation d'un punch par Maria, symbole de convivialité et de retour à la réalité. L'uvre de Soulié, à travers ses personnages, explore les frontières entre le rationnel et l'irrationnel, tout en questionnant la nature de la perception humaine.
Autorenporträt
Melchior Frédéric Soulié est un romancier, auteur dramatique, critique et journaliste français né à Foix le 23 décembre 1800 et mort à Bièvres le 23 septembre 1847. Il est, avec Honoré de Balzac, Eugène Sue et Alexandre Dumas, l'un des quatre grands feuilletonistes de la monarchie de Juillet. Fécond, très populaire à l'époque, il est l'auteur des grands succès que furent Les Mémoires du Diable et, au théâtre, La Closerie des genêts. Il est presque oublié aujourd'hui. Melchior-Frédéric Soulié naquit à Foix le 23 décembre 1800. Sa naissance rendit sa mère infirme. Son père, François Melchior Soulié, après avoir professé la philosophie à l'université de Toulouse, s'était enrôlé en 1792 et il était parvenu au grade d'adjudant-général2, lorsqu'il fut forcé d'abandonner le service militaire pour cause de maladie. Il était alors entré dans l'administration des finances comme employé des contributions. Frédéric demeura avec sa mère à Mirepoix jusqu'à l'âge de quatre ans. Son père le prit ensuite avec lui en 1804. Frédéric suivit son père lorsqu'il fut muté à Nantes en 1808, puis à Poitiers en 1815 où Frédéric termina ses études secondaires. Son père fut alors destitué comme partisan de Napoléon. Il se rendit à Paris ; Frédéric l'y accompagna et suivit les cours de l'école de droit. Expulsé pour avoir signé des pétitions libérales et pris une part active à la révolte contre le doyen, il fut expédié avec plusieurs de ses camarades à l'École de Rennes où ils terminèrent leur droit sous la surveillance de la police. Il avait été accusé de carbonarisme. Son droit fini, il rejoignit son père à Laval, où celui-ci avait été réintégré dans son emploi. Il travailla d'abord avec son père puis entra lui-même dans l'administration. En 1824, son père ayant été mis à la retraite pour avoir mal voté aux élections, Frédéric démissionna de l'administration.