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La plupart des travaux antérieurs sur les émotions ont été réalisés à partir d'images faciales statiques. Dans cet article, j'examine les effets des propriétés dynamiques des sourires, combinées à l'inclinaison de la tête et au sexe, sur la perception des personnes et des expressions. À l'aide d'un logiciel d'animation graphique, deux dynamiques de sourire différentes (courte et longue durée) ont été synthétisées chez des personnages informatiques masculins et féminins, avec ou sans inclinaison de la tête vers la gauche ou vers la droite. Les résultats ont montré que les personnes présentant…mehr

Produktbeschreibung
La plupart des travaux antérieurs sur les émotions ont été réalisés à partir d'images faciales statiques. Dans cet article, j'examine les effets des propriétés dynamiques des sourires, combinées à l'inclinaison de la tête et au sexe, sur la perception des personnes et des expressions. À l'aide d'un logiciel d'animation graphique, deux dynamiques de sourire différentes (courte et longue durée) ont été synthétisées chez des personnages informatiques masculins et féminins, avec ou sans inclinaison de la tête vers la gauche ou vers la droite. Les résultats ont montré que les personnes présentant un sourire authentique, c'est-à-dire un sourire de longue durée, étaient perçues comme plus dignes de confiance, plus attirantes et moins dominantes. Ces sourires ont également été jugés plus authentiques et plus séduisants. L'influence de la dynamique du sourire et de l'inclinaison de la tête sur la perception des personnes variait en outre en fonction du sexe de la personne stimulante et de la personne percevante. Les résultats de cette recherche apportent un éclairage nouveau sur l'interrelation des indices non verbaux dans la perception des personnes et ont des implications dans des domaines tels que la psychologie, le marketing et l'informatique.
Autorenporträt
Eva G. Krumhuber, PhD. Formation de premier cycle et de troisième cycle en psychologie aux universités de Salzbourg (Autriche), Würzburg (Allemagne), Cambridge et Hull (Royaume-Uni). Recherche doctorale en psychologie sociale à l'université de Cardiff, au Royaume-Uni. Depuis 2013, professeure adjointe en cognition sociale à l'University College London, au Royaume-Uni.