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" Né à Grenoble, le 23 janvier 1783, Henri Beyle, plus connu sous le nom de Stendhal, se distingua dès sa jeunesse avec ce¿e vivacité d¿intelligence qui a valu tant d¿hommes distingués au pays qui l¿a vu naître. De 1797 à 1799, il étudia les mathématiques. Son père voulait le faire entrer à l¿École Polytechnique, qui se fondait alors. Il feignit de se prêter aux vues paternelles ; mais il avait une passion vraie ou artificielle, celle de la musique : à ce¿e époque, il se croyait appelé à exprimer par des sons ce qüil avait dans l¿âme. C¿était une confidence qüil se gardait bien de faire à son…mehr

Produktbeschreibung
" Né à Grenoble, le 23 janvier 1783, Henri Beyle, plus connu sous le nom de Stendhal, se distingua dès sa jeunesse avec ce¿e vivacité d¿intelligence qui a valu tant d¿hommes distingués au pays qui l¿a vu naître. De 1797 à 1799, il étudia les mathématiques. Son père voulait le faire entrer à l¿École Polytechnique, qui se fondait alors. Il feignit de se prêter aux vues paternelles ; mais il avait une passion vraie ou artificielle, celle de la musique : à ce¿e époque, il se croyait appelé à exprimer par des sons ce qüil avait dans l¿âme. C¿était une confidence qüil se gardait bien de faire à son père ; seulement, comme ses a + b le me¿aient sur le chemin de Paris, où il voulait arriver pour l¿amour de la musique, il s¿accommodait de son mieux aux vues qüon avait sur lui. Ce¿e étude des mathématiques, il en faut pas douter, lui a été d¿une utilité qüil ne prévoyait apparemment pas alors il y a pris, en partie du moins, les habitudes d¿esprit auxquelles il doit ce¿e analyse exacte et pénétrante, ce¿e ne¿eté d¿idées qui sont certainement la partie la moins contestable de son talent. C¿est aussi à ce¿e étude qüil a dû de voir enfin Paris, et cela dans un beau moment, le lendemain même du 18 brumaire. C¿était peu le temps de pâlir sur des intégrales, et peu aussi le temps de chanter, si ce n¿est le Chant du Départ . Le jeune Beyle était recommandé à Monsieur le comte Daru, son parent. Ce¿e protection ne tarda pas à lui faire sentir ses effets. On lui retira des mains ses livres et sa craie ; on les lui échangea contre un grand sabre. Adieu les rêves sonores et les solitudes mélodieuses ; que les forêts chantent elles-mêmes le consul, si elles en sont dignes."
Autorenporträt
Auguste Émile Faguet, né le 17 décembre 1847 à La Roche-sur-Yon1 et mort le 7 juin 1916 à Paris (5e)2, est un écrivain et un critique littéraire français. Ami de Francisque Sarcey, il fréquente l'influent salon de la célèbre ' dame aux violettes ', Mme de Loynes, où il se lie avec le critique Jules Lemaître à qui il succède, en 1896, au Journal des débats. Il collabora alors à de nombreux journaux et périodiques dont Cosmopolis (1896-1898), Le Gaulois, Le Matin, Le Soleil, la Revue des deux Mondes où il donne une série de portraits de Mme de Staël, Louis de Bonald, Joseph de Maistre, la Revue bleue, et la Revue latine, qu'il rédige presque entièrement, la Revue de Paris, la Revue encyclopédique, la Revue des cours littéraires, la Revue du palais, Comdia, Conférencia, où il traitait le feuilleton dramatique, l'histoire, la littérature ou la philosophie. En 1910, il devient collaborateur de Touche à tout6. Il écrivit un nombre considérable d'ouvrages qui ont formé des générations entières d'étudiants. Très érudit, écrivain plein de verve, à libre allure, il fut tour à tour brillant chroniqueur et critique subtil, s'intéressa surtout aux idées et son ouvrage Politiques et moralistes du xixe siècle le révéla comme un fin psychologue. Il publia sur la littérature : Études littéraires sur les xvie, xviie, xviiie et xixe siècles, Histoire de la littérature française, Histoire de la poésie française (de la Renaissance au romantisme), Notes sur le théâtre contemporain, et écrivit de nombreuses études de critique sur Corneille, La Fontaine, André Chénier, Voltaire, Gustave Flaubert, Jean-Jacques Rousseau, Nietzsche. À Honoré de Balzac, il reprochait (en 1887) ' ses idées de clerc de notaire de province et les vulgarités de son style7. ' Il est également l'auteur de nombreux ouvrages politiques : Problèmes politiques du temps présent, l'Anticléricalisme, le Culte de l'incompétence, le Socialisme, le Pacifisme, le Féminisme, le Libéralisme, Questions politiques, la Politique comparée de Montesquieu, Rousseau et Voltaire, ainsi que d'ouvrages philosophiques : Pour lire Platon, En lisant Nietzsche, L'uvre sociale de la Révolution française. Auteur d'ouvrages pédagogiques comme Simplification simple de l'orthographe, l'Art de lire, En lisant les beaux livres, Initiation littéraire, il composa, dans sa jeunesse, des poésies. L'Académie française lui décerne le prix Montyon en 1887 et le prix Vitet en 1892. Il était officier de la Légion d'honneur, décoré le 17 octobre 1912 par Jules Lemaître (et chevalier depuis le 2 mai 1892).